L’inhumation

Assistance Obsèques

POURQUOI S’ASSURER ?

Face à la mort, il est parfois compliqué d’assumer les dépenses importantes des funérailles. La majeure partie des défunts musulmans en France sont rapatriés vers leur pays d’origine pour y être enterrés. Les frais sont ainsi lourds. Dès lors, si vous avez des revenus modestes ou des ressources limitées, les personnes chargées de l’organisation des funérailles sont confrontées à d’immenses difficultés. Alors, il y a bien évidemment le soutien de la communauté musulmane qui, lorsqu’elle est sollicitée ne répond jamais absente et démontre la solidarité et l’entraide entre les fidèles musulmans.

Néanmoins, aujourd’hui, il y a une autre solution, la souscription d’une assistance obsèques pour préparer au mieux ce moment de votre vie.

LE CONCEPT DE L’ASSISTANCE OBSÈQUES

L’assistance Obsèques que nous proposons est basée sur le principe d’une association participative où chaque adhérent contribue par le biais d’une cotisation à la constitution d’une caisse commune qui servira de fond de financement lors du décès d’une personne musulmane.

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Prévoir son Inhumation

En langue arabe, Al Wassîyyatu signifie faire suivre quelque chose. Celui qui fait son testament fait suivre ce qu’il y avait dans son vivant après sa mort, c’est-à-dire que les biens qu’il avait en sa possession, il les fait suivre après sa mort.

El Wassîya veut aussi également dire « L’ordre », le fait d’ordonner. Comme Allah a dit dans la sourate Al Baqara : « Lorsqu’Ibrahîm a ordonné à ses enfants de n’adorer que Lui »

De manière pratique, le Testament est le fait qu’une personne donne à une autre un bien ou une dette ou un service. Et ceci pour que celui à qui on a légué le bien puisse en profiter après notre mort. Tant que celui qui fait le testament n’est pas mort, celui qui bénéficiera de ses biens ne peut en profiter.

– Un bien : Cela peut-être de l’argent, une maison, quelque chose d’existant.

– Une dette : Par exemple en disant : « J’ai une dette de telle somme envers telle personne » ou bien de dire :

« Telle personne a une dette envers moi » s’il y a besoin de récupérer quelque chose. Ou alors de dire : « La dette qu’untel a envers moi : je l’annule. »

Le testament est obligatoire pour celui qui a un bien et qu’il veut léguer. Allah a dit : « On vous a prescrit, quand la mort est proche de l’un de vous et s’il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. C’est un devoir pour les pieux. » (Sourate Al Baqara, v. 180)

La formule « On vous a prescrit » indique qu’il s’agit d’une injonction divine. « S’il laisse des biens » : Cela signifie que pour faire un testament il faut avoir des biens à léguer. Celui qui n’a pas de bien à léguer, il n’est pas dans l’obligation d’en faire un.

Mais la plupart des savants considèrent le testament comme Mustahab (préférable) et non comme obligatoire.

Il y a une différence entre l’héritage et le testament.

On ne peut léguer quelque chose à un héritier parce qu’Allah a déjà fixé les parts des héritiers et le fait de donner quelque chose en plus que ce qui a déjà été légué à cet héritier-là, fait que l’on enfreint le partage qu’Allah a cité dans la surate An-Nissa et c’est pour cela que le Prophète a dit : « Point de testament pour l’héritier ».

Il est donc permis de léguer des biens à des personnes qui ne sont pas héritières. La condition dans le testament est qu’il n’est pas permis de léguer plus que le tiers de tes biens (de ton patrimoine).

Les savants disent que le testament contient les 5 jugements en Islam, qui sont : l’interdit, l’obligatoire, le recommandé, le détestable, l’autorisé. Ces cinq jugements peuvent s’appliquer au testament c’est-à-dire qu’un testament peut être :

  • Interdit : léguer plus que le tiers, ou un bien pour une utilisation interdite (exemple : « Je loue tel local pour en faire une cave à vin. »)
  • Recommandé ou obligatoire : léguer un bien à ses proches qui ne sont pas ses héritiers (recommandé pour certains et obligatoire pour d’autres : cf. la divergence citée plus haut).
  • Détestable ou déconseillé : pour un pauvre qui n’a pas grand-chose en sa possession et qui lègue un bien en laissant des héritiers nécessiteux.
  • Autorisé : pour le testament du pauvre qui a des héritiers riches.

L’auteur cite ensuite ce hadith de ‘Abdallah Ibn ‘Amr , qui dit que le Prophète a dit : « La personne musulmane qui a quelque chose à léguer, il ne lui appartient pas de rester deux nuits sans que son testament ne soit écrit auprès de lui. » Rapporté par Al Boukhari et Mouslim

Dans une autre version du hadîth : « Il n’appartient pas à un musulman qui a quelque chose qu’il désire léguer dans son testament, de rester deux nuits sans que son testament ne soit écrit auprès de lui » Authentique rapporté par Al Bukhaarî et Muslim

« Rester deux nuits » : C’est-à-dire qu’il faut faire cela le plus vite possible. D’autres savants disent que la personne a deux nuits pour pouvoir écrire son testament et réfléchir à qui donner tel ou tel bien.

« Sans que son testament ne soit écrit auprès de lui » : c’est-à-dire qu’il sache où il est, qu’il soit en lieu sûr un endroit protégé et qu’il puisse le corriger à tout moment. Car il est permis de modifier, corriger ou même d’annuler un testament tant que tu es en vie et les savants disent même : « Tant que ton âme n’a pas atteint la gorge ».

On déduit de ce hadith que l’Islam nous encourage à faire les choses dès que possible et à ne pas les retarder.

– La divergence sur le jugement du testament, car le prophète a dit : « S’il désire » ce qui prouve que cela n’est pas obligatoire. D’autres savants ont dit que la volonté dans ce hadîth revient à son acte et non pas au jugement de celui-ci. Exemple : « Lorsque tu veux prier, fais tes ablutions ». Cela ne veut pas dire que la prière n’est pas obligatoire.

Les biens qui sont légués dans le testament reviennent à celui à qui on a légué qu’après la mort du testateur et après le remboursement des dettes. Si le remboursement des dettes utilise l’ensemble des biens laissés par le défunt, alors celui à qui il a légué un bien n’aura rien. La preuve est le hadîth de Ali qui dit : « Le Prophète a jugé que la dette précède le testament, et vous lisez ceci (dans le Coran) : « ceci après un bien qu’il a légué dans son testament ou une dette ». » Rapporté par Ibn Hajra et At-Tirmidhi Allah a commencé par citer le testament et ensuite la dette. Le Prophète a jugé que la dette précédait le testament. Comment pouvons-nous réunir le hadîth et le verset ?

Les savants disent qu’Allah a commencé par le testament pour mettre en garde ceux qui seraient amenés à ne pas le mettre en pratique et à cacher des biens qui doivent être donnés à autrui. Car pour ce qui est de la dette, quelqu’un la réclamera mais personne ne réclamera le testament car personne ne sait ce qui est contenu dans un testament, ce dernier n’est connu que lorsque la personne décède.

Les savants disent que c’est pour cela qu’Allah a commencé par le testament car c’est quelque chose qui n’est pas demandée, réclamée par les gens et c’est donc une chose sur laquelle les gens, et en particulier les héritiers, doivent être très prudents et ne doivent pas prendre les biens qui ne leur appartiennent pas.

Quant au hadîth, il est clair, le testament vient après les dettes. Les savants ont un mot qui se tient sur 4 lettres et qui montre l’ordre de priorité des biens du défunt : cet ordre est réuni dans le mot « tadûmu » => ta-del-waw-mim

– Ta comme Tajhiz : Toutes les dépenses du linceul et de l’enterrement doivent être issues de l’argent du défunt.

– Del comme dayn (dette)

– Waw comme wassîyya (testament)

– Mim comme mirath (l’héritage).

Puis, l’auteur doit ajouter deux choses de grande importance :

– Lorsque ce qui est connu de la plupart des gens à notre époque étant l’innovation dans notre religion et en particulier tout ce qui concerne les funérailles, il fait donc partie des obligations pour les Musulmans d’inscrire cela dans son testament et de demander à ce que ses funérailles et son enterrement soient réalisés en concordance avec la sunnah du Prophète et ceci en appliquant la parole d’Allah lorsqu’Il dit : « Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu’Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne.» (Sourat At-Tahrîm, v. 6) C’est pour cela que les Compagnons du Prophète inscrivaient cela dans leur testament. Les athars à ce sujet sont nombreux et, parmi eux : La parole de ‘Amr ibnu Sa’d ibn Abî Waqâs que son père a dit dans la maladie qui a précédé sa mort : « Entrez-moi dans al-Lahd, et fermez-le avec des briques de terre cuite comme cela a été fait pour le Prophète. »

(Lahd : fait de creuser un trou dans la tombe et un autre sur le côté)

– Lorsqu’un homme a des enfants héritiers qui sont morts durant son vivant, il doit alors inscrire dans son testament pour les petits-enfants ce que devait percevoir le mort (c’est-à-dire l’enfant) ou de donner une partie de son argent dans la limite du tiers. Si cet homme meurt sans avoir inscrit cela dans son testament pour ses petits-enfants, alors on doit leur donner ce qui doit être leur dû car ceci est une dette. C’est ce qui est appliqué dans les tribunaux actuels.

Afin que votre testament ait une valeur juridique, il est nécessaire de procéder à la légalisation de notre testament auprès d’un notaire.

Il est autorisé de prendre en compte l’écriture d’une personne lorsque celle-ci est authentifiée. L’écriture doit être authentifiée, soit elle ne fait l’ombre d’aucun doute, soit il est permis de légaliser le testament auprès des autorités pour qu’il soit officiel et reconnu comme tel.

Il est conseillé au musulman de garder précieusement ses papiers administratifs et d’informer ses proches surtout musulmans de ses volontés et de son testament.

Cette précaution est d’autant plus importante quand la personne musulmane est convertie et que son conjoint(e) ou sa famille est non musulman.

Il n’est pas rare de voir des personnes musulmanes incinérées ou enterrées suivant des rites funéraires contraires à l’islam car leurs proches, non musulmans, en ont décidé ainsi. En effet, ils vous représentent aux yeux de la loi à votre décès. Prenez vos précautions car ce genre de situation est courant et réellement dramatique.

Anas a dit : « Ils (les Compagnons du Prophète Salla Allahou alayhi wa salam écrivaient dans leur testament : « Bismillahi Ar.Rahmani Ar.Rahim [Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux] Ceci est ce que teste untel fils d’untel. J’atteste qu’il n’y a de vraie divinité digne d’être adorée qu’Allah, Seul sans ne rien Lui associer et que Muhammad est Son Prophète et Son Envoyé, Son Esclave et Son Envoyé, que l’heure arrivera, point de doute dans cela, et qu’Allah ressuscitera ce qu’il y a dans les tombes. Je conseille à ceux que je laisse derrière moi parmi les membres de ma famille de craindre Allah et de se réconcilier entre eux, d’obéir à Allah et à Son Envoyé s’ils sont croyants. Je leur ordonne ce qu’a ordonné Ibrahîm à ses enfants ainsi que Ya’qoûb : « O mes enfants ! Allah a choisi pour vous la religion : ne mourez qu’en étant Musulman ». » (Athar sahîh rapporté par Al Bayhaqî dans ses sunans.)

« Ceci est ce que teste un tel fils d’untel » : ici c’est celui qui rédige le testament qui parle.

Les savants appellent ceci le testament général, c’est-à-dire que ce sont les conseils généraux qu’adresse la personne à ceux qu’il va laisser derrière lui après sa mort parmi les membres de sa famille.

Après avoir écrit ceci, il y a à écrire ce que la personne souhaite, ce qu’elle veut léguer comme bien à telle et telle personne, ce qu’elle a comme dette et ce qu’elle efface comme dette etc.

Les savants disent que vu l’époque à laquelle on vit, où les innovations sont répandues, il est bon de conseiller les membres de sa famille de s’accrocher à la Sunnah du Prophète et également d’exprimer le souhait de vouloir avoir des funérailles qui soient en totale concordance avec la Sunnah et qu’il n’y ait, dans ses funérailles, ni innovations, ni associationnisme, ni désobéissance à Allah.

Il peut aussi dire tous ses souhaits comme par exemple : « Je veux qu’untel me lave, qu’untel s’occupe de mon linceul, etc. »

Dans son testament, shaykh Al Albany a cité le nom d’un de ses voisins qu’il considérait comme une personne pieuse et qu’il souhaitait que ce soit lui qui le lave. Le testament et les souhaits du défunt doivent être appliqués.

Les choses annulant le testament

La rétraction du testateur

Celui qui rédige son testament a le droit de modifier, ajouter, enlever, annuler son testament et ceci tant que l’âme n’atteint pas la gorge, car le repentir de celui dont l’âme a atteint la gorge n’est pas accepté et ses actes ne sont plus comptés pour lui.

Lorsque celui à qui on lègue décède avant le testateur

Le testateur lègue un bien à une personne qui meurt avant lui, là la chose léguée est annulée.

Lorsque celui à qui on a légué le bien tue le testateur

Le testament est annulé. Une personne peut très bien savoir ce que le testateur lui a légué dans son testament et désire le tuer pour pouvoir récupérer les biens le plus vite possible. Les savants disent qu’il n’a pas le bien, qu’il le tue volontairement ou involontairement.

Celui à qui on a légué refuse le bien qui lui est légué

Le testateur lègue une maison à quelqu’un et lorsqu’il décède, le bénéficiaire de la maison la refuse. Cette maison revient alors à l’héritage c’est-à-dire qu’elle est considérée comme objet dans l’héritage. Et s’il accepte et qu’une semaine plus tard il ne la veut plus, cette dernière n’est plus un héritage mais une donation.

La différence entre l’héritage et la donation c’est que dans l’héritage, la part du garçon est le double de celle de la fille mais dans la donation les parts sont équitables.

Pourquoi est-ce une donation et non pas un héritage ? Dans le premier cas c’est un héritage car la personne n’a pas accepté d’office. Le bien n’a donc jamais été le sien.

Dans le deuxième cas, il a accepté la maison qui est devenue sa propriété. Une semaine après, il revient sur sa décision alors ce n’est plus un héritage mais un bien qu’il restitue ou qu’il donne aux héritiers.

Le bien légué n’est plus existant

Lorsqu’il a été volé, brûlé dans un incendie, perdu … . On ne donne rien en échange car si le bien disparaît, le bien légué devient nul automatiquement.

Les démarches administratives

Du décès à l’enterrement, il y a une quantité importante de démarches administratives à réaliser à la mairie, au commissariat, dans les consulats ou encore auprès des hôpitaux.

Dans les coulisses, il y a ces moments que vous ne partagez pas avec nous. Nous parcourons ces différents endroits pour faire au plus vite et hâter l’enterrement du défunt.

Nous contacter

Organisation d'une inhumation

Vous nous contactez lors du décès de l’un de vos proches, à la maison ou à l’hôpital. Dès lors, en parallèle avec les démarches administratives réalisées, il y a un certain nombre d’étapes explicitées pour une meilleure compréhension.

MISE À DISPOSITION DE NOTRE MATÉRIEL À VOTRE DOMICILE

Si le décès a lieu à domicile, nous mettons à votre disposition une table froide pour le défunt. Nous amenons également une table de lavage pour procéder aux soins rituels. Le cercueil est amené à domicile et la mise en bière est réalisée également chez vous.

LES SOINS RITUELS

Une équipe de bénévoles se déplacent pour dispenser au défunt les soins rituels conformes au Coran et à la Sunnah.

LA MISE EN BIÈRE

Une fois que le défunt est purifié et enveloppé dans son linceul, il est placé dans son cercueil et la police vient sceller le cercueil : c’est ce qu’on appelle la mise en bière.

LA PRIÈRE MORTUAIRE – SALAT AL JANAZA

Le cercueil est ensuite emmené à la mosquée où se déroule la prière mortuaire sur le défunt.

LE RAPATRIEMENT VERS LE PAYS D’ORIGINE

Si le défunt doit être rapatrié pour un enterrement dans son pays d’origine, le cercueil est transporté vers l’aéroport.

Nous nous occupons des réservations auprès des agences de voyage pour les personnes souhaitant assister aux funérailles à l’étranger.

Nous mettons à votre disposition un véhicule pour vous déposer à l’aéroport.

Sur place, une ambulance vous attend à l’aéroport pour vous conduire vers la ville d’inhumation vers laquelle elle assure votre transport.

Si le défunt doit être enterré en France, il est enterré dans un carré musulman. Un carré musulman est une partie du cimetière réservée aux défunts musulmans.

Pour faire face aux demandes d’inhumation croissante chez les Musulmans, la plupart d’entre eux font le choix du rapatriement dans leur pays d’origine afin de répondre aux règles d’inhumation selon les rites musulmans.

Urgence appeler le 03 20 54 46 66

Les pompes funèbres El Ouadjib sont une entreprise familiale créée il y a plus de 25 ans. El Ouadjib (Le devoir) est au service de la communauté musulmane pour l'organisation des obsèques musulmanes.

Nos conseillers funéraires sont à votre écoute pour vous soutenir et vous guider lors de la perte d'un proche. El Ouadjib vous accompagne tout au long du rite funéraire : des démarches administratives à l'inhumation.